Le ministre de la justice du Nigéria,
Abubakar Malami, a reçu une pétition qui à été lancée sur les réseaux sociaux,
pour demander la libération de 42 hommes accusés d'homosexualité. Les
activistes qui appellent à soutenir ce mouvement savent que ce n’est que le
début, et le combat est loin d'être gagné.
Le Nigeria
est un pays où l’homosexualité est interdite et est répréhensible de 14 ans de
prison. Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 juillet, 42 personnes avaient
été arrêtées dans un hôtel du quartier d’Owode-Onirin, au nord de Lagos, après un raid de la police.
Les militants pour les droits des gays tentent de faire évoluer les
mentalités au Nigéria, hors c’est un pays où la religion occupe une grande
place. « Il y a encore 87% des Nigérians qui pensent que la loi interdisant
le mariage de même sexe est une bonne chose. Et quand vous êtes un politicien,
vous ne voulez pas aller contre 87% de vos électeurs potentiels »,
reconnait Ashiwaju Bisi Alimi, un militant pour la cause gay.
« Mais ce que nous voudrions, c'est un environnement où – comme
n'importe quel Nigérian – nous pourrions avoir le droit de nous réunir, le
droit d'accéder aux informations et de participer au processus démocratique,
poursuit-il. Jamais par la passé au Nigeria, il n'y a eu de véritable
mouvement en faveur du mariage de personnes du même sexe, ou même pour réclamer
la légalisation des pratiques
homosexuelles. Mais ce que nous voudrions, ce serait de pouvoir respirer, vivre
et faire partie de la société nigériane ».Concluent-ils. En espérant
les résultats du gouvernement, leurs luttes ne cessent de continuer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
merci de commenter en guise d’amélioration